Les imites des soins topiques sont essentiellement liés à leur efficacité et à leur observance, mais ils ne sont pas parfois non plus dénués d’effets secondaires.
Observance
L’observance des soins locaux est un élément primordial de leur efficacité, qu’il s’agisse de shampooings ou de topiques auriculaires par exemple. Il existe aujourd’hui une grande variété de présentations et de galéniques permettant une adaptation optimale à côté des shampooings dont la pratique est parfois lourde (pipettes, mousses, spray). Ainsi, une étude récente montre l’intérêt d’une alternance shampooing (une fois par semaine) et mousse (2 fois par semaine) {Bensignor, 2013 #20850}.
Face à une efficacité peu spectaculaire d’un topique, les prorpiétaires peuvent être tenté d’augmenter la fréquence d’application ou la dose. C’est le cas de notamment avec les corticoïdes. Un tel surdosage peut provoquer rapidement l’apparition d’effet secondaires locaux, notamment une alopécie et une atrophie cutanée et à moyen terme un effet rebond avec une infection bactérienne (Fig 3).
Effets secondaires et suivi
Tout topique peut provoquer une dermatite de contact allergique ou orthoergique (irritative), y compris des produits à visées anti-prurigineuse ou anti-inflammatoire. Par conséquent tout aggravation suite à l’application d’un topique doit entrainer l’arrêt de son utilisation. Seul le tacrolimus échappe à cette recommandation, l’irritation initiale observée souvent durant la première semaine d’application étant transitoire.
Topiques et traitements APE
Le recours deux fois par semaine à des shampooings oblige à utiliser des traitements antipuces systémiques, ce qui n’est plus un problème aujourd’hui depuis la commercialisation des spinosines et des isoxazolines.