La vitamine D agit à de nombreux niveaux dans l'organisme, notamment sur la réponse immunitaire. Des carences en vitamine D, parfois importantes, ont été mises en évidence chez certains enfants et adultes atopiques (forme chronique).
Presque 10 ans plus tard, les premières études sont présentées chez le chien (NAVDF 2015).
Une étude rétrospective américaine sur 351 chiens atopiques n’a pas permis de mettre en évidence une différence de concentration plasmatique entre ces chiens atopiques et des chiens sains. Au sein des chiens atopiques, il n’existait pas de différence entre les chiens présentant des IgE spécifiques élevées et les autres, ni avant et après désensibilisation.
Une étude allemande, quant à elle, s’est attachée à comparer l’effet du colecalciférol et du paricalcitol administrés chacun 8 semaines à des chiens atopiques. Aucun des deux médicaments ne permet d’obtenir une amélioration des scores lésionnels. Les scores de prurit diminuent de façon significative, mais le prurit est toujours présent.
Autant dire que l’on peut oublier vite cette voie thérapeutique.
Laurent, D. J., et al. (2015). "Serum vitamin D concentrations in dogs with atopic dermatitis – a retrospective study (2007–2014)."
Klinger, C. and R. S. Mueller (2015). "A placebo-controlled, double-blinded, randomized study evaluating colecalciferol (vitamin D) and paricalcitol in the treatment of canine atopicdermatitis."