Gaby n'a pas encore 5 ans et a vécu tout ce qu'un bouledogue français peut vivre de complications d'une dermatite atopique. L'implication de sa maitresse dans tous les soins lui permet de vivre encore et toujours confortablement.
Elle a présenté dès le plus jeune âge une forme grave de DAC qui ne pouvait être contrôlée que par une corticothérapie au long cours, mais avec des effets secondaires spectaculaires (à gauche de l'image). La ciclosporine n'était pas tolérée et un essai de traitement avec des cytotoxiques s'est avéré inefficace. L'oclacitinib associé à des soins émollients a permis in fine de contenir sa dermatite. Toutefois, en bon bouledogue, elle a développé une otite moyenne bilatérale très grave avec atteinte de l'oreille interne. L'exérèse des deux conduits auditifs a permis de résoudre ce douloureux problème. Quelques semaines plus tard, c'est une infection par des staphylocoques résistants à la méticilline (MRSS) qui est venue compliquer le tableau. Là encore des soins locaux ont permis de venir à bout de cette dernière complication.
Un bel exemple de la nécessité d'un suivi très rapproché des animaux atteints de DAC, même lorsqu'il sont apparemment bien contrôlés par un protocole thérapeutique.