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Si l'hypothèse hygiéniste et le développement des recherches sur le microbiote sont furieusement tendance, l'étude de l'influence de la pollution sur la dermatite atopique canine est balbutiante. Or la majeure partie des études épidémiologiques ou assimilées montrent l'existence d'un risque lié à la vie en milieu urbain.

Nous avons relaté dans divers posts le peu de publications sur le sujet, avec notamment l'influence des métaux lourds chez le chien et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (diesel) chez la souris.

Cette année, lors du congrès américain de dermatologie vétérinaire, une équipe coréenne a présenté des résultats assez spectaculaires. Ils ont utilisé, en plus d’un questionnaire destiné au propriétaire, un petit matériel d’analyse de la pollution de l'air intérieur. En étudiant 50 chiens (35 atopiques et 15 non-atopiques), Ils ont trouvé que les chiens vivant dans des appartements contenant des fortes concentrations en particules fines ( PM 2,5 et PM 10) ont plus tendance à souffrir de DA. Il existe même une corrélation entre la concentration en particules fines et la gravité des scores lésionnels. L'étude souffre de nombreuses limites, mais elle ouvre la voie à de nouvelles explorations de l'influence de l'habitat, bien au delà des études de populations d'acariens de la poussière.

Lee, L. H., et al. (2022). Effects of indoor air pollution on atopic dermatitis in dogs. NAVDF.

Illustration Emmanuel Pottier, extrait de 100 Questions sur la Dermatite Atopique Canine, ©Poulot Editions

Tag(s) : #dermatite atopique canine, #pollution, #métaux lourds, #particules fines
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