Il est de ces études au titre étonnant qui fleurent bon la thèse de dernière minute ou la publication obligatoire à créer dans la souffrance d’une résidence au timing serré.
En voici une au titre prometteur : “Antimicrobial treatment preferences among veterinarians for Golden Retrievers in the United States”, à paraitre dans la JAVMA. Rassurez-vous, pas besoin d’aller dans le détail, on a lu pour vous et les observations illustrent encore une fois la nécessité d’un diagnostic précoce de la DAc et plus particulièrement des otites dans cette race, comme dans toutes les autres.
Cette étude est même très édifiante, car les 3 principaux motifs de prescription d’antibiotiques sont justement des groupes de maladies dans lesquels l’antibiothérapie n’est généralement pas indiquée : otites externes, diarrhée, hot spot.
Traiter précocement une otite avec une corticothérapie locale très courte évite le recours aux cocktails contenant des antibiotiques.
Autre manifestation de dermatite prurigineuse : les hot spot. Là aussi une courte
corticothérapie ou le recours à des inhibiteurs de Janus kinase permet le contrôle de
l’affection (sauf lors de furonculose pyotraumatique).
Il est essentiel chez les animaux à risque de DA, et les golden retriever en font partie, de systématiquement vérifier les zones périorificielles, les doigts et les oreilles à chaque visite pour traiter précocement et éviter le recours à des traitements antibiotiques.
La prise en charge précoce est une des clefs de la maitrise du recours aux antibiotiques