Un essai clinique chez des souris NC/NGA d’un nouveau gabapentinoïde, la mirogabaline, offre des perspectives très encourageantes.
En effet, cette molécule permet d’obtenir un contrôle spectaculaire du prurit sans les effets secondaires sédatifs que l’on observe avec la gabapentine ou la prégabaline.
L’action des gabapentinoïdes dans le cadre de la DA est une essentiellement centrale sur les récepteurs de la corne dorsale. Ainsi, dans cette étude, les auteurs montrent que la mirogabaline agit sur les sous-unités α2δ-1 de la couche superficielle des neurones de la corne dorsale et inhibe le signal de démangeaison chronique en supprimant la libération de glutamate des terminaisons synaptiques.
En attendant de nouvelles molécules, le recours à la gabapentine chez les chiens atopiques peut s’avérer intéressante dans les formes graves ou avec comorbidité douloureuse, tant pour contrôler le prurit neuropathique, que pour aider au contrôle de la sensibilisation centrale.