Une étude expérimentale sur des beagles prédisposés à développer des lésions de DAC lors de l’application épicutanée d’extraits d’acariens de la poussière a mis en lumière les modifications de l’expression des principales molécules impliquées dans la cornéogenèse et la cohésion de la couche cornée.
Sur 4 semaines, seule l’expression de la trichohyalline diminue de façon très significative et cette baisse est corrélée à l’augmentation du score lésionnel. Celle des jonctions communicantes augmente, celle de la filaggrine ne varie pas (alors que c’est une protéine de la même famille que le trichohyaline)
A une semaine celle de la kératine 5 est nettement augmentée.
Il n’existe pas de corrélation entre l’expression d’ARNm codant pour l’IL31 et la gravité des lions.
Que faire de telles informations ? Aujourd’hui pas grand-chose, ces observations montrant plus l’effet de l’inflammation induite qu’autre chose (comme un défaut de barrière primaire). Pour les férus de sciences et les résidents, cela fait de nouvelles protéines à connaitre; c’est eux les plus impactés, pas les chiens atopiques.