Le développement de modèles canins d’étude de la dermatite atopique est un enjeu majeur pour le développement de nouveaux médicaments pour le chien et l’homme. Le seul modèle couramment utilisé est celui de lignées de beagles ou croisés beagle qui développement spontanément de signes de DA lors de l’application transcutanée d’extraits d’acariens de la poussière de maison. Toutefois, dans ce modèle, la sensibilisation est inconstante et imprévisible d’un individu à l’autre.
Une équipe coréenne vient de développer un nouveau modèle, cette fois basé sur l’utilisation de l’ovalbumine comme allergène sensibilisant
Même si l’étude n’a été faite que sur 4 chiens, elle ouvre des perspectives intéressantes. Après deux semaines d’apposition de patchs d’ovalbumine tous les chiens développent une inflammation cutanée avec tous les marqueurs de la DA. Ils observent même une augmentation de la concentration plasmatique en IgE et en CCL17.
Les auteurs mettent bien en avant les altérations de l’expression de la filaggrine ou le profil Th2 de l’infiltrat inflammatoire (explosion de l'expression d'IL4), deux têtes de gondole pour les laboratoires désireux de tester de nouveaux médicaments.
Les pragmatiques apprécieront la preuve qu’un allergène alimentaire peut provoquer des lésions de DAC par simple contact.