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Les théories actuelles en allergologie présentent certaines incohérences, notamment sur les notions d’allergies aux acariens de la poussière de maison.

Chez l’Homme, de nombreuses études montrent le lien entre une telle sensibilisation et la survenue de crises d'asthme. Toutefois,  les effets des mesures d’éviction dès le plus jeune âge sont très décevantes. L'éviction de l'allergène ne permettrait donc pas le développement de l'allergie. Ceci peut s’expliquer de plusieurs façons :

  • L’exposition aux acariens n’est pas systématiquement délétère et il existe un niveau d’exposition qui permet le développement de réponses tolérogènes;
  • Il existe probablement des co-expositions, ainsi les mesures d’éviction des acariens dans l’environnement provoquent-elles la disparition d’éléments protecteurs;
  • L’asthme regroupe de très nombreux phenotypes étiologiques, par conséquent les mesures d’éviction ne sont pas forcément efficaces dans tous les cas.

Marks, G. B. (2011). "The allergic paradox: A key to progress in primary prevention of asthma." J Allergy Clin Immunol 128(4): 789-90.

Editorial

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