Contamination des bouteilles de shampooing : éviter les prédilutions

On soupçonne depuis longtemps la contamination des produits de toilettage, shampooing ou après-shampooing, d’être à l’origine des épouvantables furonculoses post-toilettage ou post-bain.

Ces pyodermites font partie des rares urgences dermatologiques, tant par la soudaineté de leur apparition que par la douleur et les symptômes généraux associés.

Une étude israélienne à paraitre dans le journal Veterinary Dermatology vient enfin étayer cette hypothèse.

Les auteurs ont effectué des prélèvements dans 16 salons de toilettages (après leur accord) et auprès de 18 particuliers, sur un total de 117 flacons de shampooings et après-shampooings prédilués ou pas. Des Pseudomononas sp. Ont été isolé de 12% d’entre eux et ceci indifféremment de la provenance :

• Salon de toilettage ou particulier
• Shampooing ou après-shampooing
• Taille/volume du flacon
• Quantité de produit restant dans le flacon
• Date d’expiration

Le seul facteur de risque identifié est la prédilution avec de l’eau du robinet.

Comme le suggèrent les auteurs il est possible que les chiffres soient minorés par le fait d’avoir effectué les prélèvements en prévenant les salons de toilettages plusieurs jours avant leur visite. Ces 12% n’en demeurent pas moins un chiffre très important et doivent nous alerter sur la survenue de signes généraux après un shampooing ou un toilettage (abattement, fièvre, douleur cutanée).