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On considère couramment en médecine canine qu'un prurit initialement alésionnel corticosensible est très évocateur d'une dermatite atopique.
L'application de ce dogme est toutefois délicate. En effet, il est difficile d'identifier l'absence de lésion à cause du pelage et de la non observation de zones cachées en début de maladie (ex: méats acoustiques, région anale, espaces interdigités, bourrelets unguéaux).
D'autre part, de nombreuses autres maladies peuvent se manifester sous la forme d'un prurit alésionnel qu'il s'agisse de prurit neuropathique ou de troubles du comportement, voire de certaines parasitoses :
- Neuropathie sensitive acquise (ex : prurit des flancs lors de hernie discale, cf photo jointe d'un bouledogue penchant le cou en avant, signe d'une douleur cervicale)
- Syringomyélie (ex : prurit cervical chez un Cavalier King Charles)
- Activité de substitution associé à un trouble du comportement (ex : léchage des doigts chez un chien anxieux)
- Infestation par des puces ou allergie aux piqûres de puces
- Gale sarcoptique