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Variations Raciales de la DAC : 3. Shiba inu

La dermatite atopique canine (DAC) présente parfois de grandes variations selon les races, tant sur le plan de la cause de la maladie, que sur celui de son expression clinique ou des réponses thérapeutiques. Troisième invité de ce long inventaire, un grand classique nippon, de plus en plus en vogue chez nous : le Shiba inu.

Symptômes

Dans cette race, le tableau clinique de la DAC est très homogène : blépharo-conjonctivite et chéilite avec un prurit facial violent, pododermatite et parfois une alopécie auto-induite du pli des coudes.

Lorsqu’il n’existe pas d’inflammation cutanée et que les seuls signes sont des mordillements, il peut être difficile pour le clinicien de faire le distinguo entre dermatite allergique et troubles du comportement.

Motifs de consultation

Le motif de consultation chez le Shiba inu est systématiquement le prurit, parfois violent de la face ou des membres.

Diagnostic allergologique

Le Shiba inu est un grand allergique et les atteintes des paupières sont fréquemment associées à des allergies à des pollens ou à des acariens de la poussière de maison.

Traitement

Le traitement d’une poussée de DAC dans cette race repose le plus souvent sur les dermocorticoïdes ou l’oclacitinib, plus rarement sur le traitement des infections secondaires.

Le traitement de fond fait appel généralement à une désensibilisation, associée à des soins locaux (dermocorticoïdes, émollients), parfois à la ciclosporine si les soins topiques sont insuffisants.

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