Après l’annonce d’une bave de chenille capable de recycler le plastique, voici celle des escargots en première ligne pour les peaux atopiques
Une étude in vitro faite sur des cultures de kératinocytes de chien montre que le mucus sécrété par nos escargots petits gris (Helix aspersa) inhibe la synthèse de cytokines (IL6, IL8, IL17) provoquée par la mise en contact avec du LPS. D’ici à conclure qu’il s’agit d’une innovation écobio intéressante il n’y a qu’un pas, que font allègrement les auteurs. Prudents, ils suggèrent d’étudier ce qui dans le mucus est responsable de ce miracle d’éprouvette, et glissent aussi un demi-mot sur l’absence totale de lien possible entre un effet dans un tel modèle et un effet thérapeutqiue quelconques in vivo.
On n’arrête pas le progrès et des revues comme « Animals » rajoutent au folklore de la DAC. C’est enrichissant, mais pour l’instant sans réel retombée clinique.