Une étude étonnante a été menée sur des chiens atopiques, afin de tester la capacité de l'oclacitinib d'une part à aider au rétablissement de la fonction de barrière cutanée et d'autre part à prévenir de nouvelles sensibilisations (par voie transcutanée) (1).
L'oclacitinib ne permet pas une amélioration de la fonction de barrière cutanée (mesure de la perte insensible en eau), mais a permis de prévenir de façon significative de nouvelles sensibilisations.
Une telle approche est très discutable, tant les néosensibilisations durant la vie d'un chien atopique n'ont jamais été prouvées. Donc, en aucun cas il ne peut s'agir d'une justification de traitement au long cours avec ce type de médicament. D'autre part, l'absence d'amélioration de la fonction de barrière cutanée montre à quel point une thérapie aussi ciblée ne peut pas être le seul outil thérapeutique au long cours chez un chien atopique.
1. Marsella R, Ahrens K. Investigation of the effect of oclacitinib on skin barrier function and ability to prevent allergic sensitization in atopic dogs. WCVD8, Bordeaux 2016.