Longtemps, une des grandes différences entre la dermatite atopique (DA) de l’homme et celle du chien était l’intérêt de la désensibilisation : avéré chez le chien pour les revues de consensus et sans intérêt chez l’homme pour la plupart des écoles de dermatologie humaine.
Une revue de médecine factuelle (23 publications, 1957 patients) à paraitre dans un journal de référence, le JACI, vient rapprocher l’homme du chien dans ce domaine. En effet l’immunothérapie spécifique des acariens, tant sous-cutanée qu’orale, présente un réel intérêt dans la DA de l’homme, mais il faut modérer cette observation : il ne s’agit que d’une amélioration de la qualité de vie et de sévérité de la maladie.
C’est donc un des éléments d’une prise en charge multimodale, pas un remède miracle. Une approche tout-à-fait adaptable à nos chiens.