Une étude récente portant sur 10 chiens sains et 16 atteints de DAC montre que l’oclacitinib administré à des chiens atopiques permet en un mois de restaurer l’expression de la filaggrine (FLG2) à un niveau comparable à celle de chiens sains.
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Cette observation est un argument supplémentaire pour :
- Une théorie inside/outside qui veut que les défauts de barrière soient secondaires à l’inflammation
- Une utilisation au long cours des JAKi par leur action indirecte sur la restauration de la fonction de barrière cutanée.
Cette étude est d’autant plus intéressante qu’elle comporte une majorité de Lhassa apso et de shih tzu races championnes des barrières défectueuses.
Par contre, il n’existe pas de corrélation entre les scores cliniques et le niveau d’expression de la filaggrine. Pour les auteurs, cela pourrait être dû à l’implication en phase chronique d’autres profils inflammatoires que les Th2 de la phase aiguë, dont les Th9 et Th22.
On notera aussi dans cette étude les écarts types spectaculaires des scores cliniques et d’expression de la filaggrine, illustrant la très grand variabilité de l’expression clinique et biologique de cette maladie.
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