Une étude menée en Chine dans de grandes villes de régions très variées (Changsha, Wuhan, Xiamen, Urumchi et Hohhot), chez des patients adultes vient ajouter une nouvelle pierre aux influences de l’environnement sur le développement d’un état atopique.
Ils ont en effet étudié l’influence de l’éclairage urbain. Pour cela, il faut les données de la moyenne d’éclairage de la zone où vivaient les patients durant leur adolescence, ce qui, en Chine, semble aisé à obtenir.
L’étude a porté sur 20106 participants stratifiés initialement en fonction de facteurs environnementaux connus : statut social, comportement, pollution et climat. L’effet favorisant de l’éclairage sur le développement d’une diathèse atopique était très nette pour l’asthme, moins pour les rhinites et encore moins pour la dermatite atopique, mais toujours significatif (P = 0,003).
L’influence du mode de vie urbain est largement étudié chez l’homme et partiellement chez le chien. Chez ce dernier on soupçonne un plus long contact avec les allergènes environnementaux à l’intérieur des habitats comme une des principales causes.
L’éclairage urbain pourrait être une piste intéressante. Pour les auteurs de cette étude l’éclairage urbain crée des troubles du nycthémère qui influent sur la synthèse de la mélatonine et in fine sur des réponses pro-inflammatoires de type Th2. A suivre…