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La question de la corrélation entre tests cutanés et IgE spécifiques d’allergènes est aussi vieille que ces examens et… elle n’a jamais été résolue ou du moins les résultats sont le plus souvent médiocres ou ininterprétables. Une publication à paraitre dans Veterinary Dermatology, promettait de lever le voile et c’est tout l’inverse.

Le monde de l’allergologie vétérinaire continue de marcher sur la tête. A la lecture des résultats de cette étude, on reste sur sa faim, à défaut de tomber de sa chaise.
Il s’agit de la comparaison de la lecture d’intradermoréactions entre un mentor et son résident et avec les résultats de mesures d’IgE spécifiques incluant deux seuils de positivités radicalement différents. Cette comparaison repose sur le nombre de tests positifs globaux ou par groupes d’allergènes. Vous ne rêvez pas, pas une seule comparaison sur un allergène, alors que l’on s’attend a minima à une comparaison sur D. farine, un mélange de Graminées ou l’ambroisie. Mais non, juste des filets garnis de pollens ou d’acariens. Et le pire c’est que les corrélations sont mauvaises.

Que conclure ? Strictement rien

A quoi servent les comités de lecture ? Quand allons-nous bouger de façon indépendante des laboratoires producteurs d’allergènes ou de tests in vitro pour standardiser les extraits allergéniques et les techniques in vivo comme in vitro ?

Si vous êtes intéressé•e par une étude sur la fiabilité de la lecture subjective des tests cutanés intradermiques (skin tests pour les nostalgiques  de l’américanomania), me contacter (prelaud@advetia.fr)

 

Tag(s) : #IDR, #tests allergologiques, #IgE, #dermatite atopique canine
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